20,00€
Description
Victor Riglet
Paris, du 22 février au 22 mai 1848, Journal d’un jeune révolutionnaire
« C’est étonnant, c’est démontant, c’est à ne pas y croire tout en voyant, que sera-ce alors pour ceux qui n’auront pas vu ? » « Partons examinons, regagnons la rue Rambuteau. On est aux barricades, des diligences renversées, d’autres voitures, on dépave, il y a des gens comme il faut, ce qui nous frappe d’avantage c’est l’ordre et l’énergie de ces travailleurs volontaires, on dirait que leur pain est au bout, c’est plus que leur pain, c’est l’honneur de ce peuple français sali par le gouvernement et puis assassiné »
Pour la première fois, on suit la Révolution de 1848 heure par heure, à travers le Journal d’un étudiant qui sera garde national. Il décrit les journées de février, le suffrage universel, les clubs et les élections, les fêtes et les cérémonies, ses doutes, ses enthousiasmes, ses perplexités… et Hélène. La publication de cet important document inédit offre aux historiens une source nouvelle, à ce jour sans équivalent connu : le souffle permanent des contestations républicaines, d’hier comme d’aujourd’hui, emporte le lecteur.
« Songez-y bien, qui dit République ne dit pas brouet noir et monnaie de fer, surtout quand il s’agit de notre belle France, songez-y bien, qui dit République ne dit pas guerre à tous, surtout quand elle ouvre son ère par le Manifeste de Lamartine, songez-y bien encore et songez-y beaucoup, qui dit République ne dit pas mort à la Religion, quand pendant les 3 jours, le Prêtre, le Pasteur et le Rabbin ont circulé partout dans leur costume sans une insulte et sans un mot, sans un seul mot blessant, enfin et pour conclure, République ne dit pas pillage quand, au milieu des richesses parisiennes, pas une boutique n’a été pillée. »
Victor RIGLET, Paris du 22 février au 22 mai 1848. Journal d’un jeune révolutionnaire, présentation de Denis Feignier, Wimereux, Éditions du Sagittaire, 2017, 317 p., 20 €. Préface de Jean Tulard.
A lire, l’article d’Alexandre Frondizi, dans la Revue d’Histoire du XIXe siècle
Ce livre a fait l’objet d’une adaptation théâtrale par la Compagnie Onimagine. Toujours disponible à la diffusion.